" L'éthique du capitalisme, ce doit être une éthique de la responsabilité, une éthique de l'effort, une éthique de l'honnêteté, a martelé M. Sarkozy (...). Distribuer des bonus dans une entreprise qui met en oeuvre un plan social ou reçoit des aides de l'Etat, ce n'est pas responsable, ce n'est pas honnête (...). Il ne doit plus y avoir de parachute doré, il ne doit plus y avoir de bonus, de distribution d'action gratuites ou de stock-options dans une entreprise qui reçoit une aide de l'Etat, met en oeuvre un plan social d'ampleur ou qui recourt massivement au chômage partiel. "
Le message est directement adressé aux dirigeants de la filière automobile - Renault, PSA-Peugeot Citroën et Valeo - qui ont bénéficié d'un soutien de plus de 8 milliards d'euros pour surmonter la crise, ainsi qu'aux grands banquiers - BNP-Paribas, Société générale, Crédit agricole, Caisses d'épargne et Banques populaires -, aidés à hauteur de 21 milliards d'euros. Ces grands patrons se voient priés de renoncer à la part variable de leur rémunération, tant qu'ils n'auront pas remboursé leur dette envers l'Etat. Les entreprises sont prévenues : soit elles se plient à la règle, soit elles courent le risque de se voir privées du soutien public.
Il y a 22 heures
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