9 novembre 2010

Principal agressé: prison ferme requise

Le procureur a requis deux ans de prison dont un avec sursis contre le père et dix mois avec sursis contre la mère d'une collégienne, jugés à Montauban pour l'agression la semaine passée du principal de l'établissement, qui avait puni leur fille.

La représentante du parquet a assorti cette réquisition d'une demande de 18 mois d'obligation de soins pour le père et de 120 heures de travaux d’intérêt général contre la mère. L’affaire a été mise en délibéré au 16 novembre. Mohamed Lamaghi et son ex-épouse Zoubida, parents de quatre enfants, étaient jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel pour violence volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, le principal du collège Ingres de Montauban, Guy Mériel.


Les parents s’étaient rendus le 4 novembre dans l’établissement pour avoir des explications sur l’exclusion temporaire pour indiscipline de leur fille, élève de sixième.  La discussion avait mal tourné. Selon la victime, les parents avaient commencé à le frapper et l'insulter. Dans la confusion, le portable du principal étant tombé, le père aurait menacé de filmer la scène.


M. Mériel a obtenu un jour d'interruption temporaire du travail et a porté plainte. Me Amélie Villageon, avocate de la partie civile a dénoncé à l'audience "un déferlement de violence". La mère de famille a au contraire indiqué avoir été été "bousculée et frappée" par le principal. Mohamed Lamaghi a admis "que tout le monde criait et gesticulait" mais a nié que des coups volontaires aient été portés.


Avant ses réquisitions, la procureure Nadège Cula a insisté sur le fait que "toute violence devait être bannie dans une école qui est le lieu de l’apprentissage du respect, du dialogue et des règles".

source lefigaro.fr

Bettencourt - Un ex-chauffeur met indirectement en cause Sarkozy

PARIS, 8 novembre (Reuters) - Un ancien chauffeur de l'héritière de L'Oréal (OREP.PA: Cotation) Liliane Bettencourt déclare au site internet Mediapart qu'une employée lui a parlé d'une demande d'argent de Nicolas Sarkozy à la milliardaire en 2007.
Dans cet entretien publié lundi par le site d'information, Dominique Gautier explique avoir recueilli fin 2006 ou début 2007 cette confidence de Nicole Berger, ancienne gouvernante aujourd'hui décédée.

Un principal agressé par des parents

Un couple de parents d'élève est en garde à vue pour avoir frappé le principal d'un collège de Montauban et avoir menacé de filmer la scène avec un téléphone portable, a-t-on appris auprès de la police.

Le père et la mère avaient pris rendez-vous hier avec le principal du collège Ingres, le plus ancien de la ville et l'un des mieux cotés, pour contester des mesures sanctionnant l'indiscipline de leur fille de sixième.


Quand le chef d'établissement, Guy Mériel, a constaté que la discussion ne menait nulle part et a voulu y mettre fin, le père a exigé les rapports des enseignants sur sa fille. Devant le refus de M. Mériel, le père s'est mis à l'insulter et à le frapper. M. Mériel, ancien pratiquant d'arts martiaux, dit avoir réussi à esquiver la plupart des coups.


Dans la confusion, son portable est tombé, l'agresseur s'en est emparé et a menacé de filmer la scène, relate M. Mériel dans la Dépêche du Midi. Il s'est débarrassé du portable plus tard.

Le père a déchiré les rapports des professeurs qu'il avait arrachés aux mains du principal.


L'adjoint et la secrétaire du principal, qui ont assisté à l'agression, ont alerté les policiers qui ont emmené le couple menotté, selon
la Dépêche. Le principal a porté plainte. L'Académie a fait part de son intention de faire de même pour lui manifester son soutien. La police continue à entendre des témoins.

Source lefigaro.fr

21 septembre 2010

Circulaire Roms : Besson botte en touche, Bertrand s'étrangle

uand on est ministre, on ferme sa gueule, on démissionne, ou…on botte en touche, a rajouté ce matin Eric Besson à la loi édictée jadis par Jean-Pierre Chevènement. Invité des 4 vérités sur France 2, le ministre de l’immigration, interrogé sur la circulaire sur les roms, a joué l’ignorance, affirmant ne pas avoir été mis au courant de cette circulaire.

CHÈQUES - Ces onze banques françaises condamnées pour entente

Onze banques françaises ont été condamnées, lundi 20 septembre, à près de 385 millions d'euros d'amende pour avoir illégalement coordonné leur tarification sur le traitement des chèques, a annoncé, lundi, l'Autorité de la concurrence dans un communiqué. Ces établissements ont été sanctionnés "pour avoir mis en place de manière concertée et avoir appliqué, de janvier 2002 à juillet 2007, une commission interbancaire indue de 4,3 centimes d'euro sur 80 % des chèques échangés en France, à l'occasion de la dématérialisation du système de compensation des chèques", a expliqué l'Autorité.

EDF prive des milliers d'usagers du tarif social de l'électricité

Selon Le Parisien/Aujourd'hui en France, EDF aurait privé les populations les plus défavorisés du tarif social de l'électricité qui leur est réservé.
Créé par le gouvernement Jospin en 2000 mais seulement mis en place le 1er janvier 2005, ce tarif de première nécessité (TPN) permet aux personnes en difficulté titulaires de la couverture médicale universelle complémentaire (CMUC) de bénéficier d'une réduction de 30 % à 50 % sur une partie de leur facture d'électricité.
Selon le quotidien, «sur les quelque 3 millions de titulaires de la CMUC, seuls 20 % ont obtenu le tarif social de l'électricité». Pire encore, selon lui «le nombre de bénéficiaires est en chute libre. De 940.000 fin 2009 il est passé à 650.000 à la mi-2010».
Pour appuyer ses dires, le Parisien a pris connaissance d'une recommandation publiée le 30 août par le médiateur national de l'énergie, qui reproche à EDF d'avoir refusé d'accorder le tarif social de l'électricité aux consommateurs les plus démunis. Les services du médiateur de l'énergie ont été saisis par des plaintes d'usagers de plus en plus nombreuses, qui l'ont amené à enquêter sur la question.
Début août, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir avait déjà sonné l'alerte: «Aujourd'hui seuls 31 % des ayant-droits en bénéficient car il est peu connu et le système pour l'obtenir et le conserver est un vrai parcours du combattant.»
De son côté, EDF estime que la baisse vient avant tout des usagers eux-mêmes: «Les ayants droit ont de moins en moins tendance à entreprendre les démarches.» Même si l'électricien reconnaît avoir privé 6 000 foyers par an depuis cinq ans, soit 30.000 ayant-droit du tarif social.
L'article 2 du décret de 2004 prévoit que le calcul du montant du TPN doit se faire sur la base d'un abonnement simple ou heures creuses et pleines et d'une puissance maximale de 9 kVa.
D'après le Parisien, «EDF a interprété le décret de telle façon qu'il a décidé d'exclure du TPN les usagers ayant souscrit un abonnement plus cher de type Tempo ou d'une puissance supérieure à 9 kilovoltampère [kVa]».
Mais la recommandation du médiateur stipule que «l'option tarifaire et la puissance souscrite ne sont pas des conditions d'éligibilité au TPN.»

Affaire Bettencourt: l'ex-comptable confirme les dons d'argent à Woerth

L’ex-comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thibout, accuse à nouveau Patrice de Maistre d’avoir versé 150.000 euros à Eric Woerth pour financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, dans un entretien exclusif à «Complément d’enquête» diffusé lundi sur France 2.
Le gestionnaire de la fortune de l’héritière de l’Oréal, Patrice de Maistre, «vient me trouver dans mon bureau et il me dit: "Claire, j’ai besoin de 150.000 euros". Alors je lui demande pour quoi faire et il me dit "je dois donner ces 150.000 euros à M. Woerth pour la campagne électorale de M. Sarkozy"», explique Claire Thibout dans l’émission. Patrice de Maistre dément ces accusations, tout comme le ministre du Travail Eric Woerth.
Claire Thibout, à l’origine des accusations de financement politique illégal portées contre Eric Wœrth, avait reconnu en juillet avoir reçu 400.000 euros de la fille de Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers, lors de son licenciement par la milliardaire en 2008. Cette dernière lui avait également versé 500.000 euros.
Payée 130.000 euros par an par Liliane Bettencourt, l’ex-comptable se défend d’avoir été achetée à son départ.
«Pour moi, c’était des dommages et intérêts. Je ne savais pas si j’allais retrouver du travail, j’avais 50 ans, une famille quand même qui était là (…). Je n’ai pas été achetée puisque je n’ai dit que la vérité de toute façon», affirme-t-elle.
(Source AFP)

Affaire Woerth-Bettencourt : «Le Monde» a déposé plainte

Mes Yves Baudelot et Catherine Cohen-Richelet, avocats du Monde, ont déposé ce lundi auprès du parquet de Paris la plainte contre X annoncée par le journal le 13 septembre pour violation du secret des sources dans l'affaire Woerth-Bettencourt, a fait savoir le quotidien.
Après avoir découvert qu'une enquête des services de renseignement avait été menée pour déterminer qui informait l'un de ses journalistes sur l'affaire, Le Monde avait accusé l'Elysée de violation du secret des sources.
Selon le Monde, «ordre» aurait été donné à la Direction générale de la police nationale (DGPN) d’identifier l’origine des fuites qui ont permis au quotidien de révéler, le 18 juillet, des extraits de la déposition de Patrice de Maistre, l’homme de confiance de Liliane Bettencourt. Un magistrat conseiller de la garde des Sceaux, David Sénat, en a fait les frais fin juillet: il a été chargé début septembre d’une «mission de préfiguration de la cour d’appel de Cayenne», en Guyane.
Frédéric Péchenard, patron de la DGPN, a reconnu que des «vérifications techniques» avaient été menées sur le téléphone de David Sénat, mais dément en avoir reçu l'ordre: il dit assumer seul la responsabilité de l'enquête.
«La plainte du Monde porte à la fois sur la violation du secret des sources prévue par la loi du 4 janvier 2010, désormais incorporée dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, et sur la violation de plusieurs articles du code pénal. Ces violations résultent essentiellement de l'irrégularité des conditions dans lesquelles les services de police ont procédé à la vérification d'appels téléphoniques pour identifier les sources du Monde», détaille Lemonde.fr.

Quand l'Elysée réécrit Eric Woerth

L'interview d'Eric Woerth accordée ce mardi au Parisien a été édulcorée. Après être passée par l'Elysée?

 
A première vue, l'interview d'Eric Woerth, publiée ce mardi matin dans le quotidien Le Parisien, n'a rien de bien original. En annonçant des mesures en faveur des femmes, des handicapés et des chômeurs âgés, le ministre du Travail donne des éclaircissements sur les derniers points "sensibles" de la réforme des retraites.  
A ce détail près, qui n'a pas échappé aux futés, et notamment à un chroniqueur de France Inter: Philippe Lefébure a relevé que l'interview, réalisée par Le Parisien lundi soir, a été remaniée.  
La preuve? Les deux dépêches qu'a consacré l'AFP à l'entretien, la veille de sa parution, la première à 21h52, la seconde deux heures plus tard. Dans l'intervalle, d'une dépêche l'autre, les réponses ont été remaniées.   

24 juin 2010

Jeannette Bougrab, nouvelle présidente de la Halde, dément avoir doublé son salaire

La nouvelle présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), Jeannette Bougrab, a fait voter début mai par le collège de l'instance de lutte contre les discriminations une délibération visant à doubler son indemnité mensuelle, qui passe de 6 900 à 14 000 euros, selon Le Canard enchaîné. Une information aussitôt démentie par l'intéressée.