L'imam Hassen Chalghoumi s'est dernièrement déclaré favorable à une loi interdisant la burqa en France, mais en l'assortissant d'un travail pédagogique. Alors qu'il poursuit un dialogue avec les autres religions, "certains ne lui pardonnent pas d'avoir accueilli dans sa mosquée, chaussures enlevées, le président du CRIF [Conseil représentatif des institutions juives de France, ndlr]", Richard Prasquier, a ajouté ce conseiller.
Selon lui, M. Chalghoumi a aussi été l'objet récemment d'une "provocation", voyant entrer, pour la première fois dans sa mosquée, "trois personnes entièrement voilées auxquelles il a posé des questions, mais qui n'ont pas répondu, de sorte qu'il s'est demandé s'il avait affaire à des femmes ou à des hommes".
Evoquant les "anathèmes" portés contre l'imam Chalghoumi, le conseiller a ajouté : "Il n'y a pas besoin de faire bac + 5 pour comprendre que les termes employés équivalent à une fatwa", et le dépôt d'une plainte est "à l'étude". Il a mis en cause les Frères musulmans, affirmant que le commando appartenait à "un groupuscule nommé 'Cheikh Yassine' [fondateur du Hamas, tué en 2004 dans un raid israélien, ndlr], sous obédience des Frères musulmans, manipulé par l'UOIF [Union des organisations islamiques de France, ndlr]".
UNE ATTAQUE "PAS TRÈS ÉTONNANTE"
Fouad Alaoui, président de l'UOIF, interrogé par l'AFP, a démenti toute implication, s'interrogeant sur "ce qui permet à l'entourage de l'imam" de porter ses accusations. M. Alaoui "condamne l'agression contre l'imam de Drancy", tout en estimant que ce qu'il s'est passé "n'est pas très étonnant". "Nous l'avons mis en garde à plusieurs reprises pour qu'il équilibre ses paroles parce qu'il risquait d'attirer les réactions des extrémistes."
De leur côté, le Conseil des communautés juives de Seine-Saint-Denis et le Conseil des communautés juives de l'Ile-de-France ont exprimé "leur émotion" et "leur solidarité" à l'imam, parlant de "faits graves et inquiétants". Ils demandent au ministère de l'intérieur et au préfet d'"identifier rapidement les auteurs" et de procéder à la "dissolution" de leur groupe.
Selon lui, M. Chalghoumi a aussi été l'objet récemment d'une "provocation", voyant entrer, pour la première fois dans sa mosquée, "trois personnes entièrement voilées auxquelles il a posé des questions, mais qui n'ont pas répondu, de sorte qu'il s'est demandé s'il avait affaire à des femmes ou à des hommes".
Evoquant les "anathèmes" portés contre l'imam Chalghoumi, le conseiller a ajouté : "Il n'y a pas besoin de faire bac + 5 pour comprendre que les termes employés équivalent à une fatwa", et le dépôt d'une plainte est "à l'étude". Il a mis en cause les Frères musulmans, affirmant que le commando appartenait à "un groupuscule nommé 'Cheikh Yassine' [fondateur du Hamas, tué en 2004 dans un raid israélien, ndlr], sous obédience des Frères musulmans, manipulé par l'UOIF [Union des organisations islamiques de France, ndlr]".
UNE ATTAQUE "PAS TRÈS ÉTONNANTE"
Fouad Alaoui, président de l'UOIF, interrogé par l'AFP, a démenti toute implication, s'interrogeant sur "ce qui permet à l'entourage de l'imam" de porter ses accusations. M. Alaoui "condamne l'agression contre l'imam de Drancy", tout en estimant que ce qu'il s'est passé "n'est pas très étonnant". "Nous l'avons mis en garde à plusieurs reprises pour qu'il équilibre ses paroles parce qu'il risquait d'attirer les réactions des extrémistes."
De leur côté, le Conseil des communautés juives de Seine-Saint-Denis et le Conseil des communautés juives de l'Ile-de-France ont exprimé "leur émotion" et "leur solidarité" à l'imam, parlant de "faits graves et inquiétants". Ils demandent au ministère de l'intérieur et au préfet d'"identifier rapidement les auteurs" et de procéder à la "dissolution" de leur groupe.
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