La CGT de l'usine Philips EGP à Dreux (Eure-et-Loir), qui conteste la fermeture définitive annoncée ce week-end, a menacé dimanche de saisir la justice, si l'accès au site était interdit aux salariés, lundi lors d'une assemblée générale.
"Si les salariés ne peuvent pas rentrer travailler lundi matin, nous le ferons constater par huissier et déposerons un référé en justice", a déclaré à l'AFP le délégué du syndicat, Manuel Georget.
Invoquant la situation financière, la direction de Philips EGP a annoncé samedi, dans une lettre aux salariés, la suppression de 212 emplois avec la fermeture définitive de son usine, dont le personnel avait tenté d'assurer la gestion sous forme de coopérative ouvrière en janvier.
Selon la CGT, un second courrier, dont l'AFP a eu copie, a été adressé aux salariés, leur proposant un reclassement en Hongrie.
"Philips propose aux salariés, des postes d'opérateurs à Szekesfehervar en Hongrie en CDI payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue Hongroise. C'est vraiment se moquer du monde", s'est indigné M. Georget.
Une assemblée générale a été convoquée lundi à 8 heures par le syndicat, qui a appelé les salariés à se rendre "normalement" à l'usine. "On demande à l'ensemble des salariés de prendre leur travail normalement, à leur poste habituel dès 5h30 lundi", a déclaré M. Georget.
Alors que les syndicats ont pu pénétrer dans leurs locaux situés à proximité de l'entreprise, des vigiles interdisaient l'accès à l'usine "au moins jusqu'à demain matin", selon la CGT.
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a souligné dimanche les efforts de revitalisation de Philips EGP, après la fermeture définitive de l'usine, qui sera remplacée notamment par un centre d'appels, 300 nouveaux emplois étant déjà assurés, selon lui.
Les entreprises comptant au total plus de 1.000 salariés qui lancent des plans sociaux sont soumises à une obligation légale dite de revitalisation, qui consiste en une aide à la création d'autant d'emplois que ceux détruits dans une région.
La fermeture programmée du site de Dreux avait été annoncée pour la première fois le 8 octobre dernier. L'entreprise spécialisée dans la fabrication de téléviseurs à écran plasma avait déjà supprimé 350 emplois en 2005 et 279 en 2008.
"Si les salariés ne peuvent pas rentrer travailler lundi matin, nous le ferons constater par huissier et déposerons un référé en justice", a déclaré à l'AFP le délégué du syndicat, Manuel Georget.
Invoquant la situation financière, la direction de Philips EGP a annoncé samedi, dans une lettre aux salariés, la suppression de 212 emplois avec la fermeture définitive de son usine, dont le personnel avait tenté d'assurer la gestion sous forme de coopérative ouvrière en janvier.
Selon la CGT, un second courrier, dont l'AFP a eu copie, a été adressé aux salariés, leur proposant un reclassement en Hongrie.
"Philips propose aux salariés, des postes d'opérateurs à Szekesfehervar en Hongrie en CDI payés 450 euros par mois, sur douze mois, avec la condition de pratiquer la langue Hongroise. C'est vraiment se moquer du monde", s'est indigné M. Georget.
Une assemblée générale a été convoquée lundi à 8 heures par le syndicat, qui a appelé les salariés à se rendre "normalement" à l'usine. "On demande à l'ensemble des salariés de prendre leur travail normalement, à leur poste habituel dès 5h30 lundi", a déclaré M. Georget.
Alors que les syndicats ont pu pénétrer dans leurs locaux situés à proximité de l'entreprise, des vigiles interdisaient l'accès à l'usine "au moins jusqu'à demain matin", selon la CGT.
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi a souligné dimanche les efforts de revitalisation de Philips EGP, après la fermeture définitive de l'usine, qui sera remplacée notamment par un centre d'appels, 300 nouveaux emplois étant déjà assurés, selon lui.
Les entreprises comptant au total plus de 1.000 salariés qui lancent des plans sociaux sont soumises à une obligation légale dite de revitalisation, qui consiste en une aide à la création d'autant d'emplois que ceux détruits dans une région.
La fermeture programmée du site de Dreux avait été annoncée pour la première fois le 8 octobre dernier. L'entreprise spécialisée dans la fabrication de téléviseurs à écran plasma avait déjà supprimé 350 emplois en 2005 et 279 en 2008.
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