Honni par la gauche, le bouclier fiscal trouve de plus en plus d'adversaires dans les rangs d'une majorité désorientée par sa déroute aux régionales. Nombre d'élus plaident pour la suspension de cette mesure, qui fut l'un des engagements électoraux de Nicolas Sarkozy et limite à 50 % des revenus les impôts dus par un particulier.
Rejoint dans sa critique par Dominique de Villepin ou Gérard Longuet, l'ex-premier ministre Alain Juppé a répété mardi qu'il fallait aménager cette règle qui plafonne les impôts à 50 % du revenu d'un contribuable. "Cela ne me choquerait pas qu'on demande aux très riches de faire un effort de solidarité supplémentaire vis-à-vis de ceux qui souffrent", a-t-il dit, estimant que les choses avaient "changé" depuis l'adoption du "paquet fiscal" contenant cette mesure, dans la foulée de l'élection de Nicolas Sarkozy.
Il y a 4 heures
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